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On peut remarquer que les crimes et exactions commis aprĂšs le 3 Juillet 62 ne sont pas couverts par les amnisties. MĂȘme si elles sont admises comme "suite directe de faits de guerre "et a fortiori si elles sont admises comme "crimes contre l'humanitĂ©"

Le vendredi 24 janvier 2014.

Chers compatriotes, chers amis

En date du 26 dĂ©cembre 2013 suite au jugement de la Cour d’Appel de Rennes du 15 octobre 2013, le Parquet confirme la condamnation du MinistĂšre de la DĂ©fense et ordonne l’adjonction de la mention « Mort pour la France » sur l’acte de dĂ©cĂšs de M. Paul, Hubert, Marie TEUMA nĂ© le 30 juillet 1918 Ă  CarcĂšs (Var) dĂ©cĂ©dĂ© le 5 juillet 1962 Ă  Lartigues (AlgĂ©rie).

VoilĂ , aprĂšs de nombreuses pĂ©ripĂ©ties qui, durent depuis le 5 novembre 2009, les enlevĂ©s/disparus aprĂšs l’indĂ©pendance de l’AlgĂ©rie sont enfin reconnus comme victimes « d’acte de violence constituant une suite directe de faits de guerre » (Code des pensions militaires d’invaliditĂ© et des victimes de la guerre. Article L488 de la loi n°2005-1719 du 30 dĂ©cembre 2005).

J’espĂšre que les familles de disparus Pieds Noirs et Harkis n’hĂ©siteront pas Ă  faire la demande de la mention « Mort pour la France » auprĂšs de l’ONAC, pour honorer la mĂ©moire de leurs disparus mais aussi pour que notre Histoire soit reconnue et respectĂ©e et que leur sacrifice au nom de « l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur de l’Etat » soit cĂ©lĂ©brĂ© par tous, civils et militaires.

COMMENTAIRE du Cercle de réflexion sur le 5 Juillet 62 à Oran.

A notre avis pas de problÚme si on accepte de porter la mention « Mort pour la France » en vertu du 9Úme alinéa de l'Article L448 de la loi à propos de « Toute personne décédée à la suite d'actes de violence constituant une suite directe de faits de guerre »

Ce qui parait gĂȘnant c'est que l'on dise sacrifice au nom de « l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur de l’État (autre texte) car Ă  notre avis aucun « intĂ©rĂȘt supĂ©rieur de l'État » ne peut justifier que l'on laisse massacrer des citoyens innocents sans intervenir particuliĂšrement dans le cas du 5 juillet Ă  Oran oĂč proximitĂ© immĂ©diate de 18000 hommes de troupe avec la possibilitĂ© d'intervention « LÉGALES » en droit international (contrairement aux dires de certaines Ă©pigones Gaullistes) puisque les conditions du maintien de l'ordre prĂ©vu par les Accords d’Évian n'Ă©taient pas remplies (l’ALN exclue du processus surtout en rupture avec l'exĂ©cutif provisoire d’Alger seul prĂ©vu par les dit accords et le rĂ©fĂ©rendum du 1er Juillet). Et puis c’est l’état Français qui avait pour devoir de dĂ©fendre ses ressortissants en lĂ©gitime dĂ©fense, (mĂȘme une circulaire du gĂ©nĂ©ral Katz du 20 Juin 62 le prĂ©voyait). VoilĂ  quelques pistes de rĂ©flexion

Surtout ne pas oublier notre pĂ©tition de masse essentielle pour faire reconnaitre le drame du 5 Juillet 62 que rien ne justifie. Les dĂ©marches judiciaires individuelles pouvant ĂȘtre longues, et fastidieuses (bien que des jurisprudences semblent possibles).

Voir le dossier des MILITAIRES ET ASSIMILES dĂ©jĂ  dĂ©clarĂ©s "Morts pour la France (DĂ©cĂ©dĂ©s en mission ou aprĂšs blessures voir maladies en service) APRÈS LE CONFLIT ce qui n'a pas empĂȘchĂ© le choix de l'odieux 19 Mars comme date commĂ©morative.

D'aprĂšs les archives du Service Historique du ministĂšre de la DĂ©fense, il est constatĂ© pour l’AlgĂ©rie que la fin de la guerre est officielle le 2 juillet 62).

- En 1962. De juillet à décembre 1962, on compte 305 morts pour la France, 120 disparus et 75 blessés.

- En 1963. 122 militaires morts pour la France. Avec pour le seul mois de juin 1963, 20 tués et 57 blessés (2 officiers et 55 hommes de troupe).

- En 1964. 46 militaires morts pour la France. (Le dernier en DĂ©cembre ce qui pouvait justifier la date toujours en vigueur du 5 DĂ©cembre.

Rappel de la loi:

ART. L. 488. - Doit, sur avis favorable de l'autorité visée ci-dessous, porter la mention «Mort pour laFrance» tout acte de décÚs :

1° d'un militaire des armées de terre, de mer ou de l'air tué à l'ennemi ou mort de blessures de guerre;

2° d'un militaire mort de maladie contractée en service commandé en temps de guerre;

3° d'un militaire mort d'accident survenu en service, ou à l'occasion du service en temps de guerre;

4° d'un marin du commerce, victime d'événements de guerre;

5° de tout médecin, ministre du culte, infirmier ou infirmiÚre des hÎpitaux militaires et des formations sanitaires, ainsi que de toute personne ayant succombé à des maladies contractées au cours de soins donnés aux malades et blessés de l'armée en temps de guerre;

6° de toute. personne décédée en combattant pour la libération de la France, ou en accomplissant des actes de résistance;

7° de toute Personne exĂ©cutĂ©e Ă  la suite d'une condamnation rĂ©sultant de mesures d'exception prises par l'autoritĂ© de fait se disant gouvernement de l'État français, notamment par application des actes dits lois des

24 avril 1941, 7 septembre 1941, 7 août 1942, 8 septembre 1942, 5 juin 1943 et 20 janvier 1944, en raison de leur attitude pour la cause de la libération;

8° de tout otage, tout prisonnier de guerre, toute personne requise par l'ennemi, tout déporté, exécutés par l'ennemi ou décédés en pays ennemi ou occupé par l'ennemi des suites de blessures, de mauvais traitements, de maladies contractées ou aggravées ou d'accidents du travail survenus du fait de leur captivité ou de leur déportation;

9° de toute personne décédée à la suite d'actes de violence constituant une suite directe de faits de guerre;

10° de tout militaire dĂ©cĂ©dĂ© dans les conditions visĂ©es aux 1er, 2e et 3e alinĂ©as aprĂšs avoir Ă©tĂ© incorporĂ© de force ou aprĂšs s'ĂȘtre engagĂ© sous l'empire de la contrainte ou la menace de reprĂ©sailles dans les armĂ©es ennemies;

11° de tout réfractaire décédé des suites d'accident, maladie ou blessure consécutifs à sa position hors la loi et pour le service du pays.

12° (Loi no 55-356 du 3 avril 1955, art. 21), de tout membre des forces armĂ©es françaises, de la gendarmerie, de la garde mobile, des compagnies rĂ©publicaines de sĂ©curitĂ©, du service d'ordre, ou des Ă©lĂ©ments engagĂ©s ou requis, tombĂ© en service commandĂ© Ă  l'occasion des mesures de maintien de l'ordre sur les territoires de l'Union française situĂ©s hors de la mĂ©tropole et dans les États protĂ©gĂ©s par la France (1).

L'autorité compétente pour donner l'avis favorable susvisé est, suivant le cas :

- le ministre des anciens combattants et victimes de guerre,

- le ministre de la Marine marchande,

- le secrĂ©taire d'État Ă  la guerre,

- le secrĂ©taire d'État Ă  la marine, le secrĂ©taire d'État Ă  l'air.

(Décret no 61-1196 du 31 octobre 1961, art. 2) (1). - Le droit là la mention «Mort pour la France» prévu par l'article L. 488 est ouvert :

- soit lorsque le décÚs des harkis, appelés à participer à des opérations de maintien de l'ordre et de pacification est survenu pour l'une des causes visées aux ler, 2e, 3e et 8e alinéas de l'article L. 488 sus rappelé;

- soit lorsque le décÚs résulte d'attentat ou de tout autre acte de violence en relation directe et dûment établie avec les événements qui se déroulent en Algérie depuis le 31 octobre 1954.

(Ordonnance no 62-801 du 16 juillet 1962, art. 2) (1). - Le droit à la mention «Mort pour la France» prévu à l'article L. 488 est ouvert :

- soit lorsque le décÚs des mokhaznis est survenu pour l'une des causes visées aux premier, deuxiÚme, troisiÚme et huitiÚme alinéas de l'article L. 488;

- soit lorsque ce décÚs résulte d'attentat ou de tout autre acte de violence en relation directe et dûment établie avec les événements qui se sont déroulés en Algérie depuis le 31 octobre 1954.

ART. L. 489. - Les présentes dispositions sont applicables également aux ressortissants français et aux engagés à titre étranger tués ou décédés dans les conditions fixées à l'article L. 488.

ART. L. 490.- Lorsque, pour un motif quelconque, la mention «Mort pour la France» n'a pu ĂȘtre inscrite sur l'acte de dĂ©cĂšs au moment de la rĂ©daction de celui-ci, elle est ajoutĂ©e ultĂ©rieurement dĂšs que les circonstances et les Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires de justification le permettent.

ART. L. 491. - L'avis favorable ne peut ĂȘtre donnĂ© pour les personnes dĂ©cĂ©dĂ©es en combattant librement au service de l'ennemi, ou en luttant contre les forces françaises de libĂ©ration ou au cours d'un travail volontaire Ă  l'Ă©tranger pour le compte de l'ennemi.

Toutefois, il peut ĂȘtre donnĂ©, dans les cas exceptionnels, notamment dans les pays d'outre-mer, s'il est dĂ©montrĂ© que les intĂ©ressĂ©s ont cru de bonne foi donner leur vie pour la dĂ©fense de la patrie.

ART. L. 492. - Les présentes prescriptions sont applicables à tous les actes de l'état civil dressés ou transcrits depuis le 2 septembre 1939.

ART. L. 492 bis. - Un diplÎme d'honneur portant en titre "Aux morts de la grande guerre, la patrie reconnaissante" est décerné à tous les officiers, sous-officiers et soldats des armées de terre et de mer décédés pendant la guerre 1914-1918 pour le service et la défense du pays, et remis à leurs familles. Les présentes dispositions sont étendues au titre de la guerre 1939-1945 :

- aux militaires des armées de terre, de mer et de l'air; aux FFL ou FFC ou FFI et aux membres de la résistance, dont l'acte de décÚs porte la mention «Mort pour la France» .

Le ministre des anciens combattants et victimes de guerre est chargé de l'attribution de ce diplÎme.

Loi no 55-1074 du 6 août 1955 modifiée et no 59-900 du 31 juillet 1959, citées à l'article L. 149, ordonnance n° 59-66 du 7 janvier 1959, article 1, citée à l'article L. 207 et décret n° 66-607 du 12 août 1966, cité aprÚs l'article R. 169.

(1)Cf. Décret n° 61-1196 du 31 octobre 1961, art. 1 et 3, et ordonnance n° 62-801 du 16 juillet 1962, art. 1 et 3, insérés aprÚs l'article L. 470.

26 commentaires

bonjour, tout militaire français tué en algérie aprÚs le 19 mars 1962 et ceci jusqu'au 1er juillet 1964 ,à droit à la mention mort pour la France,ce qui ne donne pas droit à la carte de combattant pour ceux qui ont effectués leur service militaire en algérie de 1962 à juillet 1964. comprenne qui peut.

Posté par le sauze, 04 février 2014 à 10:17

Bonjour, permettez moi d'exprimer tout le respect que je doit aux pieds noirs et harkis ainsi qu'aux militaires ayant effectués leurs services militaires en Algérie de 1962 à juillet 1964 et qui ne peuvent pas prétendre à la carte du combattant, je rappelle que 535 militaires français sont morts pour la France de juillet 1962 à juillet 1964 ,des centaines de blessés et de disparus. etc. etc.

Posté par le sauze, 04 février 2014 à 11:50

D'aprĂšs le rapport de la croix Rouge du 21 Aout 63 figurant dans ce dossier particulier
,Msr Paul Teuma, directeur des Ă©tablissements Monserat distributeur de biĂ©res de vin et de boissons gazeuses est parti avec Msr Manuel Hernandez en voiture, prĂ©cĂ©dent deux camions de livraisons conduits par MM. Edouard SĂ©gura et Jean Lenormand, vers 15h 30.Ils se trouvent sur l’autoroute Valmy-La SĂ©nia pour livrer leur chargement Ă  la base française aĂ©ronavale de Lartigue(base militaire). Ils sont arrĂȘtĂ©s par un barrage de l’ALN comme il y en avait alors sur toutes les sorties d’Oran ce jour-lĂ . Ils furent abattus Ă  la mitraillette. « On pense, poursuit le communiquĂ©, que les corps ont disparu au sinistre Petit-Lac », « On a retrouvĂ© dix jours plus tard le camion Hotchkiss au petit-lac, avec d 'autres vĂ©hicules ;C'est un des rares cas sur les centaines de disparus et de victimes du 5 Juillet oĂč sont donnĂ©es de telles prĂ©cisions qui ont pu etre dĂ©terminentes dans ce procĂšs ;que sont devenues les autres personnes citĂ©es.
à t'on considéré cette embuscade tragique comme"une suite directe de faits de guerre". (comme cela l'avait été considéré pour d 'autres jusqu'en 1964 )
Qu'en serat'il pour les centaines voir le millier de victimes présumées de cette journée
qui quelque soient les admis comme "morts pour la France" ne pourrons etre réduites
à leur nombre ** puisque toute démarche semble devoir etre individuelle et en tout cas ne pouvant minimiser la responsabilité globale du pouvoir Français!
** le danger est lĂ .
,

Posté par M Garcia, 05 février 2014 à 22:47

Oui c'est lamentable il y avait 18000 militaires à oran le 5 juillet 1962 ,c'est un crime contre l'humanité,ilfaut transmettre ce dossier au t.pi et ne pas oublier,environ entre 3000à5000 personnes ont été exécutées (pieds noirs)de juillet 1962 à juillet 1964 535 militaires français sont morts pour la France, des centaines de blessés et de disparus, pas de carte de combattant. etc. etc.

Posté par le sauze, 06 février 2014 à 07:25

Ancien combattant d Algerie NOUVEAU ce QUI EST CONTRADICTOIRE AVEC CELEBRATION DU 19 MARS
La loi de finances pour 2014 a enfin accordĂ© le droit Ă  la carte du combattant pour les militaires ayant servi en AlgĂ©rie, Tunisie ou Maroc au moins 120 jours «à cheval» sur la date du 2 juillet 1962. Cette dĂ©cision prend effet au 1er janvier 2014. Les anciens combattants concernĂ©s doivent se manifester auprĂšs de l’Onac soit en dĂ©posant un dossier de demande complet s’ils n’en ont jamais fait, soit - s’ils ont dĂ©jĂ  essuyĂ© un rejet - en demandant personnellement par Ă©crit le rĂ©examen de leur dossier.

Rappelons que cette carte du combattant leur donnera droit au port de la Croix du combattant, Ă  percevoir la retraite du combattant (dont ils devront faire la demande) et Ă  la constitution d’une rente mutualiste ancien combattant subventionnĂ©e par l’État au taux de 25%, bĂ©nĂ©ficiant chaque annĂ©e, en plus de majorations lĂ©gales, dont les versements constitutifs sont dĂ©ductibles en totalitĂ© du revenu imposable et qui - selon l’option choisie - permet le reversement du capital constituĂ© (sans droits de succession) Ă  la personne dĂ©signĂ©e

Posté par JF PAYA, 20 février 2014 à 15:04

Merci Ă  M Garcia pour ces Ă©lĂ©ments en effet C'est un des rares cas sur les centaines de disparus et de victimes du 5 Juillet oĂč sont donnĂ©es de telles prĂ©cisions sur un dossier de la croix rouge ;attendons de voir si d 'autres demandes sont faites auprĂšs des autoritĂ©s compĂ©tente et si le cas peut faire jurisprudence ;mais bien sur comme vous le signalez cela ne peut en rien prĂ©sumer du nombre total des disparus et des victimes de ces journĂ©es!
Pour ce qui est de la carte du combattant en effet elle n'est attribuĂ©e que jusqu'au 2 Juillet 62 ;jour officiel de la fin de la guerre d 'AlgĂ©rie (d'oĂč absurditĂ© du 19 Mars)
donc un militaire arrivé aprÚs cette date ne peut l'obtenir mais peut parfaitement etre déclaré "Mort pour la France" dans une action considérée comme"une suite directe de faits de guerre". ; Dernier en Dec1964 (ce qui à notre avis pouvait légitimer la date du 5 Décembre toujours en vigueur !)
NB que ce fut le cas dans conflits précédents ,décÚs suite à maladie;blessures, explosions de mines:etc la guerre étant terminée ;
Quant à la notion de "crime contre l'humanité" que vous évoquez c'est tout le débat sur
"la spontanĂ©itĂ© " oĂč la "prĂ©mĂ©ditation"(provocant l'apparence de la premiĂšre)

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962 sur ce site

Posté par JF Paya, 06 février 2014 à 17:15

RaphaĂ«l DELPARD a enquĂȘtĂ© sur le drame de ces 25 000 français enlevĂ©s et jamais retrouvĂ©s
"Le drame ces pieds-noirs se résume en une phrase. C'étaient des gens travailleurs, pugnaces, inventifs et joyeux de vivre mais qui ne s'intéressaient pas à la politique. "

"J'ai enquĂȘtĂ© sur les disparus et les appelĂ©s du contingent qui ont Ă©tĂ© torturĂ©s par le FLN aprĂšs le 19 mars. Ce jour lĂ , le FLN a gagnĂ© la guerre contre la France et les accords d'Evian ont scellĂ© cette paix mais la guerre, d'une certaine façon a continuĂ©.

Des civils et des militaires ont été enlevés à n'importe quel prétexte. Pire. le 5 juillet 1962, les troupes de Boumediene ont massacré 2000 Français à Oran. Je révÚle deux crimes d'Etat. ce massacre d'Oran et le fait que 25 000 français et musulmans pro-français ont été enlevés, probablement assassinés et que leurs corps n'ont jamais été retrouvés.

Je dénonce également les accords secrets entre le gouvernement de la métropole et le FLN conclus afin d'inciter les pieds-noirs à quitter l'Algérie au plus vite.

L'apocalypse est atteinte à Oran le 5 juillet 1962, jour de l'Indépendance. Des meutes armées de femmes et d'hommes investissent la ville vers 11 heures du matin, se ruent dans les immeubles, défoncent les portes des appartements et tuent, égorgent, éventrent tout ce qui ressemble à un Européen. Personne n'est épargné, ni les femmes ni les enfants. Au fil des heures, les cadavres jonchent les trottoirs. Toutes les forces françaises de sécurité et de protection -police, gendarmerie, gardes mobiles et unités de l'armée -sont absentes. Les militaires consignés dans les casernes ont reçu l'ordre de ne pas intervenir. Comment ont-ils pu vivre cette journée du 5 juillet avec les hurlements des Français que l'on assassinait et dont ils devaient entendre les appels de détresse.

Des militaires et des civils français sont arrĂȘtĂ©s ou enlevĂ© et disparaissent. Depuis quarante ans, les familles des personnes disparues frappent Ă  toutes les portes de
la RĂ©publique. Elles veulent connaĂźtre les vrais mobiles de l'enlĂšvement, le lieu de dĂ©tention, les circonstances de la mort, et rĂ©cupĂ©rer les corps. Vingt-cinq mille familles sont dans ce cas. Leur souffrance est immense; impossible pour elles de faire le deuil de l'ĂȘtre cher qu'on leur a volĂ©, et le silence que le pouvoir leur oppose depuis quatre dĂ©cennies est perçu comme un second assassinat. Lui aussi de sang-froid.

pages 129 et 130, "les oubliés de la guerre d'Algérie" éditeur Michel Lafon.

Posté par Marksman, 06 février 2014 à 17:38

Le rapport de la croix rouge cité est trÚs précis :dans les mémes circonstances au méme moment pour les autres personnes citées la jurisprudence devrait etre évidente
quant est il. Maintenant pour une grande majoritĂ© de personnes disparues nous n'avons aucun rapport ni prĂ©cisions ;simplement en dĂ©placements privĂ©s par exemple pour des amis allant Ă  l'agence d'air France chercher des places d 'Avion oĂč tout simplement allant Ă  la plage ;quel serait leur statut ;en tout cas victimes !

Posté par José, 12 février 2014 à 12:49

Pour mémoire notre pétition dit.
""Tant que toutes les archives françaises et algĂ©riennes ne seront pas ouvertes, on pourra supposer que des milliers d’innocents connurent ce triste sort. Mais quel que soit le nombre, l’ampleur du massacre, sa simultanĂ©itĂ© dans tous les quartiers d’Oran, la mobilisation d’une immense logistique laissent penser qu’il a Ă©tĂ© programmĂ©,
organisĂ© et coordonnĂ© Ă  un trĂšs haut niveau, mĂȘme si la participation Ă  la curĂ©e d'une foule hystĂ©risĂ©e a pu faire croire Ă  des Ă©vĂ©nements « spontanĂ©s ». Le 5 juillet 1962, en ce premier jour de cĂ©lĂ©bration de l'indĂ©pendance de l’AlgĂ©rie, s'est donc commis Ă  Oran un vĂ©ritable crime contre l'humanitĂ©.""

C'est bien ce que vous dites :au début de votre article ce drame est HORS AMNISTIES (réciproques) closes officiellement aprÚs le 2 Juillet 62 et ces victimes quelque soient leur statut et les circonstances ;vu l'organisation ponctuelle d'un massacre au fasciés :ce jour là ;ont bien présumées entrer dans la définition du "crime contre l'humanité" imprescriptible en présence de l'Armée Française c'est bien ce qui dérange tout le monde et il ne saurait avoir de diversion.
André Du Cercle de réflexion sur le 5 Juillet à Poitiers

Posté par André, 12 février 2014 à 20:50

Simple remarque l'article 9 de la Loi cité
" toute personne dĂ©cĂ©dĂ©e Ă  la suite d'actes de violence constituant une suite directe de faits de guerre" nous (famille et amis) pose problĂšme ;peut 'on considĂ©rer ces massacres comme une action de guerre oĂč somme toute on est amenĂ© Ă  tuer mĂ©me par surprise des ennemis. ce qui risque de banaliser le drame mĂ©me si c'est "un crime de guerre"(prescriptible)
Il semblerait plus judicieux de se référer à l'Ordonnance no 62-801 du 16 juillet 1962,qui précise
" lorsque le décÚs résulte d'attentat ou de tout autre acte de violence en relation directe et dûment établie avec les événements qui se déroulent en Algérie depuis le 31 octobre 1954."Et là a notre avis on aurait une meilleure base pour la qualification de
"crime contre l'Humanité"(imprescriptible) Amitiés à tous

Posté par Dany, 16 février 2014 à 17:42

Vous avez raison de dire qu'en guerre on est amené à tuer des adversaires ce qui est tragiquement banal avec parfois des victimes non combattantes comme dans les bombardements aériens par ex. Je ne sait pas comment ont été qualifiées les victimes des bombardements en France. Mais ce qui caractérise les victimes du 5 juillet à Oran C est qu'elles l'ont été hors guerre ;c est comme si les Alliés avaient bombardé la ville de Dresde aprÚs la capitulation de l'Allemagne! On pourrait présumer
"crime contre l humanité puisque massacre sur base ethnique;Le plus important est de faire reconnaitre ce crime ponctuel globalement en sachant que beaucoup de dossiers individuels ne pourrons pas étre aussi précis que celui indiqué sur les circonstances et méme sur la date pour ceux non déclarés sur le moment parce que seuls à Oran Il ne faudrait pas que le nombre si il était restreint des demandes conduise les négationnistes de tout poil à nier l'ampleur des massacres du 5 juillet 62
Ă  Oran

Posté par Lucien Mol, 19 février 2014 à 14:57

PETITION INTERNATIONALE POUR FAIRE CONNAITRE LES MASSACRES
DU 5 JUILLET 1962 LE JOUR DE L INDEPENDANCE A ORAN (ALGERIE)°
http://www.change.org/fr/p%C3%A9tit. FAIRE SUIVRE
PAS D HEMIPLEGIE"LA GUERRE ETAIT FINIE
REPONSE A B STORA ET G MANCERON ET A QUELQUES AUTRES opposes A CETTE PETITION DE TOUS BORDS
La lecture de la critique de notre pétition par B STORA et G MANCERON
vu leurs positions trés idéologiques et subjectives me conduit à cette mise au point
Pour Ă©tre bref:/ Rappel de la situation Historique Objective / Toutes les
« exactions »(EuphĂ©misme ) de part et d’autres furent amnistiĂ©es par les « Accords d’Evian »adoptĂ©s par des rĂ©fĂ©rendums en France et en AlgĂ©rie et par des Lois Françaises aprĂšs le 19 Mars 1962 jusqu’au 2 juillet 1962 Donc le massacre du 5 juillet (FETE NATIONALE EN ALGERIE) ;est hors de ces amnisties ; avec en plus si prĂ©mĂ©ditation ;provocation et organisation admises il entre dans la dĂ©finition claire « du Crime contre l’HumanitĂ© » imprescriptible. c’est bien ce qui fait sa spĂ©cificitĂ© avec en plus la prĂ©sence des forces ArmĂ©es Françaises consignĂ©es et son importance ponctuelle et non le fait secondaire que ceci se soit passĂ© Ă  Oran quelque en soit les circonstances antĂ©rieures :actions de guerre oĂč de guerre civile pouvant servir de prĂ©textes. »fautes des massacrĂ©s » d’etre ce qu’ils sont comme les juifs;vendĂ©ens; communards oĂč partisans prĂ©sumĂ©s de rĂ©sistants dans ce cas des piedNoirs


.
On trouve ici les sources du blocage des recherches et de l’occultation volontaire par LES 2 ETATS ce qui n empĂ©che pas
d’aborder les Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs qui ne sont pas pour autant sortis de l’Histoire.
Jean-François Paya auteur dossier et archives dans ce site ci dessous (voir aussi Etudes Coloniales)

Posté par JF Paya, 19 février 2014 à 15:20

VIDEO SUR LES DISPARUS CIVILS ET MASSACRES D ORAN DU 5 JUILLET 62

Posté par JF Paya, 02 mars 2014 à 03:24

Pour Solde de tout comptes.
Non chers compatriotes nous ne ferons pas la demande de la mention « Mort pour la France auprĂšs de l’ONAC, afin que leur sacrifice au nom de « l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur de l’Etat » soit cĂ©lĂ©brĂ© par tous, civils et militaires en tout cas pas pour ce motif car comme vous le signalez. aucun « intĂ©rĂȘt supĂ©rieur de l'État » ne peut justifier que l'on laisse massacrer des citoyens innocents sans intervenir particuliĂšrement dans le cas du 5 juillet Ă  Oran oĂč proximitĂ© immĂ©diate de 18000 hommes de troupe avec la possibilitĂ© d'intervention lĂ©gitimes et justifiĂ©es » en droit international Il semblerait plus judicieux; si on tient Ă  la mention. comme le signale un commentaire de se rĂ©fĂ©rer Ă  l'Ordonnance no 62-801 du 16 juillet1962,qui prĂ©cise
« lorsque le décÚs résulte d'attentat ou de tout autre acte de violence en relation directe et dûment établie avec les événements qui se déroulent en Algérie depuis le 31 octobre 1954."
Car si on se rĂ©fĂšre Ă  » la suite directe de faits de guerre « nos adversaires et contradicteurs de tout poils risquent de considĂ©rer que les massacres du 5 juillet comme;certains l’ont dĂ©jĂ  avancĂ©. n’étaient qu’une rĂ©ponse Ă  des Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs oĂč la majoritĂ© des victimes n'Ă©taient pas impliquĂ©es.
Hors la guerre d’AlgĂ©rie Ă©tait bien terminĂ©e la veille de la consultation du 1er juillet qui entĂ©rinait « les accords dit d’Evian » avec une amnistie rĂ©ciproque et l’engagement de sĂ©curitĂ© pour la minoritĂ© EuropĂ©enne (adoptĂ© Ă  plus de 90%)
Comme nous l’avons exprimĂ©: Pour nous il est plus important que ce massacre « hors guerre » Et hors amnisties ne soit pas « un crime de guerre » mais vu la chasse au fasciĂ©s des victimes reconnu comme un « crime contre l’humanitĂ© » et pour le moins RECONNU TOUT SIMPLEMENT PAR LES 2 ETATS Avec MĂ©morial Officiel du moins en France si non pourquoi pas en AlgĂ©rie un jour sur le site du "petit lac"
CE SERAIT LA MEILLEURE RECONNAISSANCE POUR NOS MARTYRS

Posté par Marie G, 03 mars 2014 à 21:31

SUITE A DES QUESTIONS POSEES ESSAI de MISE AU POINT SUR LA DIFFERENCE entre Crimes de guerre et crimes contre l'Humanité
Pour les premiers
DĂ©finition internationale communĂ©ment admise et en particulier comme des violations graves de la convention de GenĂšve. Ceci inclut les cas oĂč une oĂč les deux parties en conflit s'en prennent volontairement Ă  des objectifs (aussi bien humains que matĂ©riels) non militaires. Un objectif non-militaire comprend les civils, les prisonniers de guerres et les blessĂ©s. ;tortures opĂ©rationnelles oĂč gratuites ;mutilations volontaires et massacres de civils pour simplement terroriser
Pour les seconds Crimes contre l’humanitĂ©
Sur une base ethnique oĂč religieuse ;une Ă©puration ethnique oĂč politique s’apparentant
« aux crimes contre l’humanitĂ© » imprescriptibles surtout une fois le conflit terminĂ©
(oĂč on ne peut arguer de dĂ©gats collatĂ©raux de guerre ou de maintien de l'ordre )
avec 'exécutions sommaires, 'enlÚvements de personnes suivis de leur disparition,

Alors que pour la guerre d AlgĂ©rie les autres crimes de plus de 10 ans sont prescriptibles et de plus couverts Par les fameux « Accords d’Evian » qui prĂ©voyaient une amnistie rĂ©ciproque ;signĂ©s par les deux parties et votĂ©s Massivement par les deux Populations Ce qui ne nous empĂȘche pas de les Ă©tudier quant aux archives difficile d’en trouver cotĂ© FLN en AlgĂ©rie On annonçait (pas encore vus! )
Prochaine sortie en 2012 (Ă  50 Ans) des archives du MALG (services secrets AlgĂ©riens) captĂ©s par les services Français sur les rapports avec la population qualifiĂ©s « d’explosifs » par M Harbi .

Posté par JF Paya, 05 mars 2014 à 18:20

A notre avis le commentaire qui dit" D’aprĂšs l'article 9 de la Loi indiquĂ©
« toute personne dĂ©cĂ©dĂ©e Ă  la suite d'actes de violence constituant une suite directe de faits de guerre ;pose problĂšme « n’est pas faux mĂ©me si il a Ă©tĂ© pris en considĂ©ration pour le cas spĂ©cifique citĂ© oĂč on Ă©voque la base navale de « Lartigue"
Pour la majoritĂ© des victimes Les faits prĂ©sumĂ©s de guerre prĂ©cĂ©dents Ă©taient des actions armĂ©es contre l’OAS qui ne furent jamais qualifiĂ©es « de guerre exclusivement prĂ©vue (Ă  posteriori) entre l’armĂ©e Française et le FLN/ALN Donc peut on considĂ©rer ces massacres comme suite Ă  des actions de guerre. contre une POPULATION CIBLEE POUR SES ORIGINES toute la question est lĂ . Si on tient Ă  la mention comme il a Ă©tĂ© dit Il semblerait plus judicieux de se rĂ©fĂ©rer si c'est possible Ă  l'Ordonnance no 62-801 du 16 juillet 62 " lorsque ce dĂ©cĂšs rĂ©sulte d'attentat ou de tout autre acte de violence en relation directe et dĂ»ment Ă©tablie avec les Ă©vĂ©nements qui se dĂ©roulent en AlgĂ©rie depuis le 31 octobre 1954." ce qui ne justifie bien sur pas ces massacres !

Posté par Juriste, 07 mars 2014 à 19:16

AUTRE QUESTION POSEE POUR LES AMNISTIES RELATIVES A L'ALGERIE

JUSQUE A LA DATE DE L'INDEPENDANCE

REPONSE et point de vue SUR CE BLOG CI DESSOUS

Posté par JF PAYA, 08 mars 2014 à 16:17

CE QUE NOUS VOULONS C' EST COMME POUR LA RAFLE DU VELD'HIV
UNE RECONNAISSANCE OFFICIELLE PAR L'ETAT FRANCAIS DU MASSACRE
DU 5 JUILLET 62 ET DE SA RESPONSABILITE MEME SI DANS LES DEUX CAS
D'AUTRES IN-FINE ETAIENT LES ACTEURS COUPABLES
La Mention "Mort pour la Françe" alléatoire ne pouvant etre une diversion. Comme dit la Bible "On ne vend pas le droit d'ainesse pour un plat de lentilles "!

Posté par José Delga, 14 mars 2014 à 11:51

Sacrifice au nom de « l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur de l’État "oĂč est ce Ă©crit dans la loi. pour ceux qui ressassent cette phrase ;ceci se comprend de maniĂ©re d 'ailleurs contradictoire pour les victimes sous l'autoritĂ© de l'Etat Français qui d'abord Ă  donnĂ© des ordres pour combattre la rĂ©bellion indĂ©pendantiste puis aprĂšs accords avec elle pour combattre(aux forces de l'ordre du pouvoir)ceux qui s'y opposait qui n'ont eu droit Ă  aucune mention car comme vous le signalez aucun « intĂ©rĂȘt supĂ©rieur de l'État » ne peut justifier que l'on laisse massacrer des citoyens innocents sans intervenir ;Non "suite d'actes de violence constituant une suite directe de faits de guerre ";en Ă©tant plus en guerre cela c'est dĂ©ja produit pour des conflits passĂ©s: mais sera largement insuffisant pour comptabiliser les victimes (demandes individuelles) et la proposition de loi "visant Ă  reconnaitre le massacre de la population Française Ă  Oran le 5 juillet 62"
bien plus importante semble etre tombée dans les oubliettes du Parlement !

Posté par Dany, 19 mars 2014 à 15:29

GUERRE D ALGERIE Indemnisation des victime civiles
Réponse antérieure de la part des autorités francaises expliquant que en vertu des articles 15 et 18 des accords d'Evian l'état algerien s'est engagé å prendre en charge l'indemnisation des ayants cause de victimes civiles blessées sur son territoire, le non respect de cette clause ne peut étre imputé å l'état francais qui n'a prévu un dispositif subrogatoire qu'au seul profit des personnes intégrés dans la nationnalité francaise avant le 04/08/1963 et qui par ailleurs, ne dispose d'aucun pouvoir pour intervenir sur les décisions du gouvernement algérien
Jusqu’à prĂ©sent, il fallait ĂȘtre de nationalitĂ© française au moment de la promulgation de la loi du 31 juillet 1963 pour pouvoir bĂ©nĂ©ficier d’une pension d’invaliditĂ© en tant que victime civile d’un attentat ou de violences pendant la guerre d’AlgĂ©rie (1954-1962).
ci dessous par Yazid Alilat, Le Quotidien d’Oran, le 23 novembre 2014
Un pas important pour l’indemnisation des AlgĂ©riens victimes de rĂ©pression durant la guerre de libĂ©ration nationale a Ă©tĂ© franchi par une cour d’appel française. Dans un arrĂȘt qui fera date et nourrira bien entendu un vif dĂ©bat en France, la cour rĂ©gionale des pensions militaires de Toulouse a donnĂ© raison Ă  un plaignant d’origine algĂ©rienne qui a demandĂ© en 2010 Ă  ĂȘtre indemnisĂ© aprĂšs avoir Ă©tĂ© blessĂ© par balle en 1960 Ă  Mostaganem alors qu’il avait 17 ans. La cour avait conclu donc que cet homme, dont le nom n’a pas Ă©tĂ© divulguĂ©, ĂągĂ© aujourd’hui de 71 ans, est « en droit de rĂ©clamer une pension » en application de la loi du 31 juillet 1963, mĂȘme s’il n’a obtenu la nationalitĂ© française qu’en 2005.
« Cette dĂ©cision fait jurisprudence car c’est la premiĂšre fois qu’une cour d’appel reconnaĂźt que des personnes ayant Ă©tĂ© victimes civiles d’attentats ou de violences pendant la guerre d’AlgĂ©rie peuvent bĂ©nĂ©ficier d’une pension, qu’elles soient françaises ou algĂ©riennes », a expliquĂ© l’avocate du requĂ©rant, Me Jennifer Cambla. En fait, la cour rĂ©gionale des pensions militaires a considĂ©rĂ© que les dispositions de la loi de 1963 qui rĂ©servaient le versement d’une pension aux seules victimes civiles de nationalitĂ© française durant la guerre de libĂ©ration nationale Ă©taient « incompatibles avec la Convention europĂ©enne des droits de l’homme » qui exclut notamment toute diffĂ©rence de traitement en raison de l’origine nationale de la personne.
En clair, le jugement de la cour de Toulouse offre la possibilitĂ© pour toute personne, qu’elle soit algĂ©rienne en française Ă  la date du 31 juillet 1963, de prĂ©tendre Ă  une pension d’invaliditĂ© en tant que victime d’un attentat ou de violences durant la guerre de libĂ©ration nationale. Car jusqu’à prĂ©sent, n’était concernĂ© que celui ou celle de nationalitĂ© française au moment de la promulgation de cette loi du 31 juillet 1963 pour pouvoir bĂ©nĂ©ficier d’une pension d’invaliditĂ© en tant que victime civile d’un attentat ou de violences pendant la guerre de libĂ©ration nationale (1954-1962). « La diffĂ©rence de situation instaurĂ©e par cette loi entre des victimes civiles de nationalitĂ© française ou algĂ©rienne ne justifie pas une diffĂ©rence de traitement au regard de l’objet des pensions », Ă©crit la cour d’appel de Toulouse dans un arrĂȘt rendu mercredi. Car en l’espĂšce, la cour d’appel de Toulouse a tout simplement rĂ©formĂ© le jugement prononcĂ© en 2012 par le tribunal dĂ©partemental des pensions militaires qui avait rejetĂ© le recours du plaignant, qui Ă©tait de nationalitĂ© algĂ©rienne au moment des faits. Cette mĂȘme cour d’appel de Toulouse a donnĂ© raison Ă  la victime, estimant qu’elle Ă©tait bien « en droit de rĂ©clamer une pension ». Cet ancien MostaganĂ©mois, qui vit en France depuis 1963, avait demandĂ© en 2010 Ă  bĂ©nĂ©ficier de cette pension d’invaliditĂ©, versĂ©e par le ministĂšre français de la DĂ©fense.
« Il est encore tĂŽt » pour mesurer les retombĂ©es de cette mesure, estime l’avocate de la victime, ajoutant qu’ « il est difficile d’évaluer l’étendue des consĂ©quences de cette dĂ©cision ». Pour autant, elle tempĂšre ses propos en relevant que cette dĂ©cision ne va bĂ©nĂ©ficier qu’aux seules victimes de violences durant la guerre de libĂ©ration nationale, algĂ©riennes et françaises, qui rĂ©sidaient sur le territoire français. Car cela va Ă©liminer de facto les centaines de milliers de victimes algĂ©riennes ne rĂ©sidant pas en France, mais victimes des militaires et groupes paramilitaires français, dont l’organisation fasciste de l’OAS qui a assassinĂ©, torturĂ© et mutilĂ© des milliers d’AlgĂ©riens et d’AlgĂ©riennes entre fĂ©vrier 1961 Ă  1962.
En France comme en AlgĂ©rie. Les victimes algĂ©riennes de la violence des forces armĂ©es françaises durant la guerre de libĂ©ration nationale sont nombreuses, la justice française ira-t-elle jusqu’à reconnaĂźtre les exactions de son armĂ©e en AlgĂ©rie. Peu Ă©vident, d’autant que le ministĂšre français de la DĂ©fense qui assure le paiement des pensions aux victimes françaises de la violence armĂ©e entre 1954 et 1962, peut se pourvoir en cassation contre cette dĂ©cision, qui constitue « une avancĂ©e dans la reconnaissance de la France des victimes algĂ©riennes de violence ». Ces derniĂšres peuvent dĂ©sormais prĂ©tendre Ă  une pension, qu’elles aient Ă©tĂ© françaises ou algĂ©riennes Ă  la date du 31 juillet 1963
QUESTION LES ANCIENS FLN "VICTIMES" SERONT ILS INDEMNISES EN FRANCE. (voir accords Evian ci dessus)quant et il pour les victimes et disparus
Français aprĂ©s le 3 Juillet 62. OĂč en est la notion de "Mort pour la France" annoncĂ©e par certaines associations ?DĂ©bat possible sur ce blog

Posté par JF PAYA, 11 décembre 2014 à 15:55

DERNIERE NOUVELLE SUR CE DOSSIER ESSAYEZ DE COMPRENDRE
ARTICLE DE PRESSE ALGERIEN PRECEDENT
http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/root/bank/download/2015530QPC2015530qpc_ccc.pdf
Décision n° 2015-530 QPC du 23 mars 2016, M. Chérif Y. (Modalités)
www.conseil-constitutionnel.fr/conseil. /root/. /2015530QPC2015530qpc_ccc.pdf
23 mars 2016 - tout autre acte de violence en relation avec les Ă©vĂšnements de la guerre. rĂ©sidĂ© en AlgĂ©rie a modifiĂ© les dispositions du premier alinĂ©a de. d'indemnisation dont le bĂ©nĂ©fice aurait pu ĂȘtre revendiquĂ© par tout le monde, et. d'invaliditĂ© en qualitĂ© de victime civile d'un acte de violence en lien avec les.Ă©vĂšnements de la guerred’AlgĂ©rie LIEN SUIVANT

Posté par JF PAYA, 15 mai 2016 à 13:11

La session du ComitĂ© intergouvernemental de haut niveau algĂ©ro-français qui s’est tenue Ă  Paris les jeudi 4 et vendredi 5 dĂ©cembre a dĂ©bouchĂ© sur de nombreux accords. On est frappĂ©, Ă  la lecture du communiquĂ© conjoint [1], par la volontĂ© des deux dĂ©lĂ©gations – la dĂ©lĂ©gation algĂ©rienne Ă©tait conduite par le Premier ministre Abdelmalek Sellal – de rester au niveau humain. Il a Ă©tĂ© par exemple question d’amĂ©liorer la circulation des personnes entre les deux pays [2], de l’indemnisation des AlgĂ©riens victimes des essais nuclĂ©aires français [3], des problĂšmes des enfants issus de couples mxtes. EspĂ©rons que ces dĂ©cisions ne resteront pas Ă  l’état d’intentions.
Il a Ă©tĂ© notamment dĂ©cidĂ© (c’est le point 1 de « faciliter la recherche et l’échange d’informations pouvant permettre la localisation des sĂ©pultures de disparus algĂ©riens et français de la guerre d’indĂ©pendance. »
ET LES DISPARUS ALGERIENS HARKIS ET FRANCAIS APRES L INDEPENDANCE
DONT CEUX DU 5 JUILLET A ORAN ?

Posté par JF PAYA, 11 décembre 2014 à 17:30

INFO PRECEDENTE CONSEIL CONSTITUTIONNEL

Décision n° 2015-530 QPC du 23 mars 2016, M. Chérif Y. (Modalités)

CC 23 mars 2016 M. Chérif Y. [Modalités d'appréciation de la condition de nationalité française pour le bénéfice du droit à pension en cas de dommage physique du fait d'attentat ou de tout autre acte de violence en relation avec les événements de la guerre d'Algérie] n° 2015-530 QPC
La prise en compte d'une date pour l'application de la condition de nationalité française pour le bénéfice du droit à pension en cas de dommage physique résultant de violences liées aux événements de la guerre d'Algérie, est inconstitutionnelle.(Mais réglée par les Accords d'Evian articles 15 et 18 l'état algérien s'etait engagé å prendre en charge l'indemnisation des ayants cause de victimes civiles blessées sur son territoire, le non respect de cette clause ne pouvant étre imputé å l'état francais )
MAIS IL SEMBLE QUE CECI NE DONNE PAS DE DROITS AUX NON NATIONAUX FRANCAIS. comme le proclamait l'avocate et la presse Algérienne et la LDH http://ldh-toulon.net/ M Cherif étant Français point à la ligne.
[LDH-Toulon] Guerre d'Algérie. la justice française étend l'accÚs aux Algériens.

24 nov. 2014 - les victimes civiles de violences pendant la guerre d'Algérie peuvent.
Un pas important pour l'indemnisation des Algériens EN REVE.

Posté par JF PAYA, 16 mai 2016 à 21:04

Il y a beaucoup de tension, de conflits et d'incompréhension parmi les civils et c'est le gouvernement qui doit trouver des solutions et faire face à tout ça. Je viens d'acquérir ma résidence principale sous la loi Girardin en Outre-Mer et je suis bien content de profiter de ma retraite hors de France et loin de tous ces guerres.

Posté par Fabien. 24 octobre 2016 à 07:33

Appelé du contingent en Algerie de Septembre 1962 a Novembre 1963 et non beneficiaire de la carte du combattant. j ose espérer que mes 2 camarades du 131 RI a Orleansville lachement assassinés en service et désarmés ont été reconnus Morts pour la France

Posté par CLAUDE, 21 novembre 2016 à 17:21

e suis le petit-fils d'un ancien combattant algérien est mort en 1999, a été blessé dans la bataille Dois-je le droit de la nationalité française
loi dite « par le sang versé

Posté par mouhyaddine, 08 février 2017 à 15:23

Lettre ouverte a monsieur le président de la république

Par Monsieur Lionel VIVES-DIAZ LOMBEZ, le 16 juillet 2017 A Monsieur le PrĂ©sident de la RĂ©publique Palais de l’ÉlysĂ©e 55 rue du Faubourg Saint-HonorĂ© 75008 Paris Monsieur le PrĂ©sident de la.

Exodus - il y a 70 ans

Une délégation du Gouvernement Provisoire Pied-Noir en exil s'est joint à ses frÚres Juifs à l'occasion de la célébration du 70Úme anniversaire du départ de l'Exodus pour la terre Promise. Il y a 70.

Hommage du 5 juillet 2017

Il y a des lieux en France non couvert par des journaux régionaux ainsi dans l'intimité du cimetiÚre saint Augutre de Coulonieix-Chamiers prÚs de Périgueux l'amicale des Pieds Noirs de Dordogne était.

Oran le 5 juillet 1962 par gerard rosenzweig

Pour l'histoire encore et toujours pour l'histoire le massacre censuré Jeudi 5 juillet 1962, cinq heures du matin. Le jour commence à se lever sur Oran. Il devrait faire trÚs chaud. Un.

Oran
 5 juillet 1962 - le génocide

ORAN
 5 JUILLET 1962 LE GÉNOCIDE « J’écris dans ce pays que le sang dĂ©figure qui n’est plus qu’un monceau de douleurs et de plaies, une halle Ă  tous vents que la grĂȘle inaugure, une ruine oĂč la.

Jean-jacques susini

Les uns aprĂšs les autres nous quittent. iL s'en est allĂ© ce lundi 3 juillet, Jean-Jacques Susini, crĂ©ateur en fĂ©vrier 1961 Ă  Madrid de l'OAS, avec Salan (†), Lagaillarde (†) et Ortiz (†). Ses obsĂšques.

Cérémonies commémoratives du 5 juillet 2017 a paris et en province.

G.R.F.D.A GROUPE DE RECHERCHES DES FRANÇAIS DISPARUS EN ALGÉRIE Association Ă  but non lucratif rĂ©gie par la loi de 1901, enregistrĂ©e sous le n° W33600288 dĂ©clarĂ©e au JO du28/02/2015 Siret. 819 521.

Et les clameurs se sont tues.

Par José Castano 55 ans, déjà. « Le souvenir du bonheur n'est plus du bonheur ; le souvenir de la douleur est de la douleur encore » (George Gordon, Lord Byron) Il était environ.

Lettre ouverte aux pieds-noirs et a leurs amis qui ne marchent pas mais qui roulent.

Par Jacques Villard Cher(e)s Ami(e)s, Je pars par la route vers Nice. Le premier pas. Il le fallait, contre vents et marées, car il faut évangéliser en dehors du Languedoc Roussillon. Faute de ce.

Reponse de jean-pierre rondeau

au tract de Mrs François BAROIN et Bernard ACCOYER aux dits Rapatriés Messieurs François BAROIN et Bernard ACCOYER, Je reçois ce jour votre tract, comme certainement nombre de Français d'Algérie.